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un super blog sur la Super Nes!
9 octobre 2013

Super Probotector Alien Rebels (1992)

 

Nous sommes en 2636 après Jésus-Christ. Toute la Terre est occupée. Toute ? Non ! Deux robots résistent encore et toujours à l’envahisseur. Et la vie n’est pas facile pour les aliens qui croisent la route de nos androïdes…

Vous l’aurez compris, ce scénario digne d’Independance Day n’est pas le grand point fort de Super Probotector Alien Rebels. Le principe du jeu n’est pas moins basique : avancer et dézinguer, flinguer, éliminer, détruire tout ce qui bouge, sans aucune exception. On ne va pas se mentir, c’est justement ce côté primaire qui rend si jouissif ce jeu. Mais si celui-ci se révèle à ce point savoureux, c’est avant tout pour son élaboration et son rythme endiablé. Car le moins que l’on puisse dire est qu’on n’a pas beaucoup l’occasion de s’ennuyer après avoir inséré cette cartouche. Les options (bombes, protections) ne manquent pas, les armes encore moins, parmi lesquelles le laser, le missile à tête chercheuse et la meilleure de tous les temps : le lance-flammes. Il faut l’avoir eu au moins une fois dans sa vie entre les mains pour comprendre. Entendre ce doux frottement, laisser presser inlassablement, même lorsqu’il n’y a pas d’ennemis à l’horizon. C’est beau. Le fait que l’on puisse avoir deux armes différentes (une par bras) est également appréciable. Les ennemis sont quant à eux très variés, les boss et mini-boss pullulent et brillent par leur originalité, voire même par leur « charisme » : je pense entre autres à ce monstre qui provient du fond de l’écran en écartant le mur, à la fin du troisième niveau, ou encore à l’alien volant qui précède le boss final. Et j’aurais pu en citer tant d’autres…

 

Les situations sont elles aussi très diversifiées : on a l’occasion de monter dans un tank, de chevaucher une moto volante, de passer de missiles en missiles dans les airs… Autant dire que l’action ne nous laisse pas une seconde de répit, et a le mérite de ne pas se résumer à de la simple casse : la plate-forme est aussi au rendez-vous et vient apporter un surplus d’intérêt. On a en outre droit à deux vues différentes : la classique (la meilleure) sur quatre niveaux, et l’aérienne sur les deux autres. Les musiques sont le plus souvent énergiques et accrocheuses, quant aux graphismes, sans être transcendants, ils se révèlent fort corrects, conférant de surcroît une atmosphère « Terminatoresque » au jeu. Sans parler de ces petits détails bien sympa, comme l’apparition du « Canadair du feu » dans le premier niveau, les écrans intermédiaires, ou encore le petit moment inquiétant qui précède l’arrivée des boss – en particulier dans le troisième niveau. Seuls bémols : le jeu est un peu court (six levels) et l’écart entre les niveaux de difficulté est trop conséquent. Autant le jeu est relativement facile en mode normal, autant il s’avère d’une très grande difficulté en hard – surtout en mode un joueur. Et enfin, mais c’est plus pour fignoler : les explosions du jeu sont légèrement excessives ! Ces quelques réserves n’empêchent cependant pas ce Probotector d’être un modèle du genre : défoulant, rythmé et très varié, il fait partie de ces rares titres auxquels on rejoue avec un plaisir intact. Et à deux c’est encore mieux !

 

N.B. : pour l’anecdote, les deux héros de la version originale (non censurée) ne sont pas des robots, mais des êtres humains. Tout le monde s’offusque de cette censure, mais personnellement, ça ne me dérange pas plus que ça. Ça rend même limite mieux avec les robots – en particulier pour les écrans intermédiaires – mais évidemment ce n’est que mon avis.

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