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un super blog sur la Super Nes!
3 décembre 2013

Aladdin (1993)

Voici une chronique un peu différente avec Aladdin, d’abord parce que c’est une adaptation, genre que je n’affectionne pas particulièrement, ensuite car je ne l’ai vraiment découvert qu’en y rejouant. A l’époque, je n’avais pas dû aller beaucoup plus loin que le deuxième niveau. Première chose qui éblouit : son graphisme, d’une qualité rarement égalée sur la machine. Les ruelles d’Agrabah, la vue sur la ville et le palais lorsqu’on est en hauteur, la balade en tapis volant dans le niveau du bonus, ou encore le niveau du Génie, pour ne citer que ces passages, sont absolument magnifiques. Le gameplay est assez convaincant. Dans la mesure où il y a pas mal de plateforme, il est assez élaboré : on peut s’accrocher à des éléments du décor pour se balancer, mais aussi s’agripper aux parois ou encore planer avec le « parachute », grâce au « parchemin » (j’ai d’ailleurs mis un temps fou à comprendre l’utilité de celui-ci, me demandant en parallèle pourquoi le « parachutage » ne fonctionnait qu’une fois sur deux, attribuant cela à une défaillance de la manette !). Puisqu’on parle du parchemin, je regrette que l’on n’ait pas à le retrouver à chaque niveau : le fait de l’avoir ad vitam aeternam simplifie trop le jeu, d’autant que les parchemins sont rarement difficiles d’accès, on n’a pas de mal à les trouver.

L’animation du jeu est plutôt fluide – quoiqu’un tantinet saccadée – mais on regrette que la version européenne soit plus lente que l’américaine. La maniabilité est dans l’ensemble fort correcte, malgré quelques sauts approximatifs. De même, le fait de se retourner implique de reculer de plusieurs pas, ce qui peut apporter de mauvaises surprises sur des plateformes étroites... Musicalement, c’est un peu mitigé. La musique du premier niveau, qui me semble-t-il n’est pas adaptée du dessin animé, est tout bonnement excellente, tout comme celle du Génie (même si quelques notes me rappellent Final Fight 2, qui n’est pas un grand souvenir de gamer…), et la musique « égyptienne » n’est pas mal non plus. En revanche d’autres sont plus passables, comme celle du deuxième niveau, aux accents très « Super Ghouls n’ Ghost », ce qui ne correspond pas à l’esprit du jeu. Puisqu’on parle de l’esprit du jeu, je suis là aussi un peu partagé à ce sujet. Certes, le premier niveau est à ce niveau pleinement convaincant, tout comme celui du Génie et le bonus sur le tapis volant. Mais on regrette tout de même que les passages dans Agrabah se limitent seulement au premier level. D’autant que d’autres niveaux, comme le dernier, ne sont pas tellement dans l’esprit du dessin animé. Les têtes de mort et le décor sombre rappellent davantage l’atmosphère gothique de Castlevania IV. Venons-en maintenant à la difficulté. Celle-ci me semble plutôt mal gérée. S’il est parfaitement naturel que le premier niveau soit d’une grande simplicité, on se demande en revanche bien pourquoi les niveaux les plus difficiles sont ceux du milieu, avec en point culminant ce terriblement casse-tête – mais néanmoins jouissif – troisième niveau (celui du Génie), où il faut vraiment s’accrocher (dans tous les sens du terme !). Un niveau d’autant plus difficile que je n’ai pratiquement jamais utilisé le « parachutage » du héros, ayant le réflexe de jouer de façon classique. En revanche le dernier niveau passe comme une lettre à la poste, on reste donc sur sa faim même si l’affrontement en deux temps avec Jaffar tient ses promesses. Bon, je réalise que j’ai un peu flingué le jeu, m’attardant sur ses aspects perfectibles. Certes, Aladdin aurait pu être encore bien mieux – on lui reprochera notamment une trop grande hétérogénéité aux plans musique/esprit/difficulté – mais il n’en demeure pas moins d’une belle qualité globale, atteignant des sommets sur le plan graphique, et proposant d’excellentes sessions de plateforme.

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